LA MÉDIATION DE SAVOIRS MÉDICAUX
Comment bouleverser les méthodes d'apprentissage dans le supérieur ?
À propos
Enquêtes
Projet(s)
Références
Sources
Recherches
Etudiants
en médecine
Qui ?
Patients
Pour rendre moins choquantes des procédures
Pourquoi ?
Impact sur
la représentation
du corps et de soi
Rendre visuels des procédés scientifiques
Représentation non inclusive
Controverse
Lieux
Europe / Amérique
du Nord
Laboratoires de recherchee
Centres médicaux
Hôpitaux
Visuels sur parties du corps isolées
Représentation de soi erronée
ILLUSTRATION
MEDICALE
Comment
Livres médecine
Vidéos
Réalisme
3D
Collaboration
Science
Art
Rendre attrayant
Artiste
Représentation schématique
Progrès scientifiques
Imagerie
La prise de vue numérique, place dans le domaine ?
DOMAINE MEDICAL
1 - Antiquité :

Naissance de la figure emblématique de la médecine : Hippocrate, qui incarne la rigueur, la probité et le dévouement en sa qualité de soigneur. Sera écrit en son nom le serment d’Hippocrate, encore aujourd’hui considéré comme le texte fondateur de la déontologie médicale. Durant l’Antiquité les soigneurs étaient des prêtres-guérisseurs (dans les temples ou sanctuaires) ou des exorcistes ou encore des guérisseurs, qui se déplaçaient de cités en cités. Il y avait aussi des familles qui se spécialisaient dans le soin et se transmettaient de générations en générations ce savoir de soin. Hippocrate est issu de l’une de ces familles. Il se base sur l’examen des symptômes, que l’on cherche à les faire disparaître pour soigner les malades.

2 - Moyen-Age

Les soigneurs reprennent les fondements d’Hippocrate. De plus leurs connaissances sur le corps humain augmentent. Ces connaissances ne peuvent progresser énormément : il y a toujours une forte dimension spirituelle. Si une personne est malade, c’est qu’elle a péché. Pour réaliser des diagnostics médicaux ils étudient l’urine et le sang et comme ‘traitements’ ils réalisent souvent des chirurgies (sans anesthésie).

3 - Renaissance

Durant la Renaissance l’aspect spirituel de la maladie est encore très présents. Les médecins ne sont que peu sollicités : les croyances et la foi les remplaçant. Les médecins n’agissent que pour les membres de la royauté.

4 - Les Lumières

Durant cette période les médecins sont incarnés par des scientifiques. De nombreuses études sont réalisées et sont retranscrites à l’écrit sur le fonctionnement du corps humain : respiration, activité cardiaque... Grâce à ces nombreux écrits les connaissances médicales sont vulgarisées et deviennent accessibles aux « gens du peuple ».

5 - Aujourd’hui

Aujourd’hui les médecins sont généralement des « médecins de famille » une personne est généralement suivie pratiquement toute sa vie par le même praticien. Le médecin cherche à soigner le malade avec des observations scientifique tout en analysant la condition générale du patient (pour des diagnostique plus psychique que physique).


























1 - Préhistoire

L’éducation passe par la pratique : on apprend à tailler et à utiliser des outils, à se nourrir et à cultiver. On apprend en observant et en imitant, en réalisant des jeux ou en participant aux cérémonies initiatiques ou à la vie collective. Il n’y a pas d’espace dédié à l’éducation.

2- Moyen-Age

L’éducation à l’école est fragmentée : il y a les écoles épiscopales, les écoles collégiales, l’éducation de la Chevalerie, l’université et les corporations. La plupart du temps l’éducation se fait de manière magistrale, mais il y a aussi des enseignements pratique (basé sur le principe de l’imitation).

3 - XVIIè et XVIIIè siècle

Les écoles sont aussi séparées : dans les écoles élémentaires on apprend à lire, à écrire, le calcul et le chant (les enseignants ont peu de connaissances, ils sont désignés par des habitants ou le curé), dans les écoles secondaires le latin est la langue primaire, il y a des cours de géographie, d’histoire, de langues et de sciences. Les universités se développent peu et il y a des formations littéraires et scientifiques. L’éducation des filles est souvent séparée de celle des garçons. La religion a une place importante (les maîtres d’écoles sont formés dans des séminaires), il y a du catéchisme. Est utilisé des jeux comme moyen d’apprentissage (on prend en compte la spécificité de chaque élève). Il y a une volonté d’individualiser l’apprentissage pour s’adapter à chaque élève, et de faire participer les élèves à la vie de l’école.

4 - XIXè au XXè siècle

Les sciences physiques et naturelles, l’histoire et la géographie intègrent les programmes scolaires. Les maîtres deviennent légalement des fonctionnaires payés par l’état en 1889. Suite au départ de nombreux hommes pour combattre lors de la Première guerre mondiale, de nombreuses femmes intègrent l’enseignement. Le nombre d’élèves dans les classes augmentent : ceux ayant un niveau supérieur aux autres doivent participer pour faire progresser la classe. La durée de la scolarisation obligatoire est augmentée et l’illettrisme diminue.

5 - Aujourd’hui

Lors des manifestations de mai 68 il y a des revendications pour que l’enseignement soit indépendant par rapport aux pouvoirs politiques
et pour qu’il y ait une égalité des droits d’accès à la haute culture (les manifestants prônent l’égalité des chances). L’université se base donc sur ses principes et souhaitent développer l’autonomie et la participation des étudiants. De nombreuses réformes vont se succéder, jusqu’à aujourd’hui. Une plus grande attention est portée sur les enfants en difficultés.
























PEDAGOGIE
20/09

Mind Map
thématique
27/09

Analyses
historiques
02/11

Champ
sciences cognitives
LA MANIPULATION CHEZ L'ENFANT
Domitille Gras et Emmanuelle Ploix Maes sont neuropédiatre
et neuropsychologue et se questionnent sur les développements
et apprentissages des enfants et des difficultés qu’il peut y avoir. L’apprentissage se fait par la manipulation. Dès 3 mois un enfant joue avec ses mains, dès 9 mois il peut manipuler complètement un objet (comme par exemple faire tourner une pièce de puzzle), et dès 2 ans
il peut réaliser des constructions d’objets et dessiner. La manipulation permet à un enfant d’explorer son environnement et de former des concepts en passant par le concret (jeux de formes). Le jeu libre
(libre dans le sens où un enfant joue sans règles, avec ses propres intentions et interprétations) est très important pour favoriser chez chaque enfant son développement psychomoteur.

> Faut-il mettre l'apprenant au cœur de son propre apprentissage ?

























L'ATTRAIT DES SCIENCES
L’enseignement des sciences commence dès la petite enfance. L’enseignement des science est définit comme un éveil scientifique sur les lois scientifique de base qui créé la vie. Il ne s’agit pas d’accabler l’enfant avec une multitude de faits scientifiques abstraits et bien différents. Ce n’est donc pas la finalité de l’éveil scientifique qui
est important mais le processus, la démarche de recherche.
Pour cela il faut encourager l’enfant à tester, à se tromper,
et à prévoir les erreurs. Pour faire découvrir des phénomènes
les enfants doivent acquérir trois types de connaissance :
la connaissance physique (caractéristiques des objets), logicomathématiques (interrelations des objets) et sociale
(faire participer l’enfant en le faisant interagir). L’enfant doit être
en mesure de produire le phénomène (en prenant les caractéristiques
de l’objet) par ses propres moyens, pour lui permettre de déduire
la relation entre son action et les conséquences produites.


> Faut-il transférer cela aux études supérieures ?























La manipulation, étape clé pour l’intelligence, dans 100 idées pour mieux comprendre ce qu’est l’intelligence,





















Domitille Gras et Emmanuelle Ploix Maes, septembre 2018




















Enseigner les sciences dès la petite enfance dans Regards multiples sur l’enseignement des sciences,



















Gilles Cantin,Nathalie Bigras, Université du Québec à Montréal, 2007


















LA REPRÉSENTATION SCIENTIFIQUE
« Ce qui existe physiquement est discutable. Ce qui n’existe pas physiquement n’est pas l’objet du savoir. » Zénon d’Élée est
un précurseur qui pose les fondements de la pensée scientifique
et philosophique avec cette célèbre citation. Les sciences commencent donc à prendre une place importante et on s’intéresse à la transmission des savoirs. De plus, la science est contestée, on remet en question des principes, des textes, des fondements (notamment pendant
la Renaissance). Platon, Socrate et Aristote établissent un rapport entre l’objectivité et la vérité. Platon s’oppose à l’opinion commune et développe qu’il est nécessaire de chercher des principes, et de ne pas s’attarder à ce que l’on voit aux premiers abords. Socrate indique que les principes sont développés à partir d’observations. Enfin, Aristote développe l’idée « d’observations empiriques » : pour comprendre un phénomène il faut observer plusieurs représentations, plusieurs apparences, afin que notre principe développé ne soit pas altéré, corrompu. Ces principes vont être repris, modifiés, améliorés afin de développer la vulgarisation scientifique. La vulgarisation scientifique est associée au domaine du graphisme. Un graphiste se doit d’être neutre, de réduire et prouver, il compare et déduit il diversifie, il complexifie et réduit, puis vulgarise des contenus scientifiques au grand public de manière ludique, pédagogique, interactive et attrayante, en agissant comme un médiateur. Au fil du temps la vulgarisation scientifique tient un rôle de plus en plus important et demandé, dans la société. Ainsi, la pensée scientifique se veut objective. Pour cela, ont été développées à différentes époques différents principes pour répondre à ce souhait. Tout d’abord, il y a la vérité d’après nature, moyen favorisé pour la représentation scientifique jusqu’au 19e siècle environ. Puis, il y a l’objectivité mécanique, qui apparait au 19e siècle. Enfin, il y a le jugement exercé qui émerge au 20e siècle.

La vérité d’après nature se base sur des observations empiriques synthétisées. L’objectivité est ici altérée. En effet, la représentation d’images scientifiques se faisait la plupart du temps par des artistes, sur des gravures. Ainsi, le dessin ne traduit pas tout, il omet par exemple l’expressivité des matériaux. Il y a une interprétation de l’artiste qui embellie ce qu’il observe et qui simplifie ce qu’il voit par un dessin simplifié, froid. L’artiste est donc influencé par ses pensées, un idéal, il n’est pas objectif. Il corrige ce qu’il voit pour que cela concorde avec son idéal et sa vision de la nature. Il synthétise des données, avec des traits simplifiées, des schémas, et généralise ses observations. Ainsi, des particularités, des détails peuvent être omis. Les visuels des gravures sont toujours inscrits dans un contexte, un environnement, il y a une mise en scène, l’artiste fait appel à l’imaginaire. Le beau importe plus que le vrai.























En parallèle est donc créé l’objectivité technique qui tend à rompre avec cet idéal de la nature, du beau, et qui tend à simplement représenter la réalité c’est-à-dire à représenter la nature le plus fidèlement possible, grâce au développement d’outils techniques. On ne souhaite plus synthétiser. L’objectivité prime sur l’apparence. On souhaite se débarrasser de toute interprétation, de toute intervention humaine. L’outil le plus emblématique de cet objectivité technique est donc la photographie : on capture à un moment donné un objet, indépendamment de nos idéaux, sans jugement. Cependant, les outils techniques ne sont pas parfaits, ils peuvent provoquer des déformations optiques, et ne sont représentatif que d’un élément isolé, ce qui peut donc créer des observations erronées.

Au 20e siècle on remet donc en question l’objectivité mécanique et on tente de trouver des moyens afin de corriger les défauts des outils techniques, de l’information. C’est le jugement exercé. Tout en utilisant les progrès techniques, l’observation empirique est conservé et on utilise d’autres moyens que des outils afin de corriger/préciser des données, notamment avec le calcul. Grâce à des progrès techniques dans le domaine de la science, telle que l’imagerie médicale, des moyens sont mis en place afin d’améliorer nos connaissances, en étant plus précis sur les mesures, sur ce qu’on observe. Ainsi, ceci participe à une meilleure objectivité car les progrès techniques corrigent les défauts, ce qu’on ne pouvait percevoir jusqu’alors. Le calcul est le meilleur exemple du jugement exercé. Bien que l’on cherche toujours à vulgariser des contenus scientifiques, par une traduction visuelle, certains phénomènes ne peuvent se traduire par l’image. Ainsi, la vulgarisation scientifique se développe à travers de nouveaux supports et médias : des revues, des émissions, des expositions, des bandes-dessinées... Le jugement exercé correspond à la volonté de pouvoir au mieux vulgariser des contenus scientifiques, de manière attrayante, ludique... Par des choix de médias et de supports adaptés.

Ainsi, les sciences sont intimement reliées à l’image. On se questionne sur comment représenter des connaissances scientifiques visuellement, pour que cela soit attractif et que cela touche le plus de grand nombre, tout en gardant une objectivité. Pour cela, le rôle du graphiste, en tant que médiateur, est ainsi primordial. La science est au fil du temps accessible au plus grand nombre et transdisciplinaire. Le graphiste doit s’accaparer de tous les progrès techniques (et donc sociétaux et humanitaires) afin de faire émerger les supports, outils et médias les plus pertinent pour vulgariser des contenus.



















La vérité d’après nature, l’objectif mécanique et le jugement exercé,
sont les trois processus de représentations scientifiques établit au fil
du temps selon Peter Galison et Lorraine Daston.

Ce résumé vise à synthétiser l’ouvrage Objectivité de 2012 de Peter Galison et de Lorraine Daston.























Cette analyse vise à étudier le contexte historique menant aux différentes représentations historiques et médicales.























SCIENCES COGNITIVES
Apprentissage = modification de la capacité à réaliser une tâche sous l’effet de l’interaction avec l’environnement

Dès la naissance, un bébé est génétiquement programmé pour apprendre. Il est par exemple capable de reproduire par imitation de modèles.
Il existe deux types d’apprentissages :
- Automatisation par la pratique (connaissances et compétences apprises par la répétition et ou la mémorisation)
- Contrôle par l’inhibition (capacité à changer de stratégie de raisonnement par inhibition des automatismes (imagination / innovation)

Selon les types d'apprentissage le cerveau n'est pas stimulé de la même manière.
Exemple de l'apprentissage des mathématiques :
Les français / angloaméricains apprennent les bases de mathématiques en exerçant le comptage oral. Cela stimule l’hémisphère gauche (zone liée au langage).
Au contraire, les chinois apprennent pas la manipulation, cela stimule les régions bilatérales (la zone de la planification d’actions).























Olivier Houdé, Éd. Mardaga, 2018





















L’école du cerveau,





















IMAGERIE MENTALE / MANIPULATION / APPRENTISSAGE
28/10

Articles
scientifiques
L’imagerie mentale est une capacité que possèdent généralement les humains : elle permet de visualiser mentalement certains états sensoriels. Les Hommes ont plus ou moins cette capacité : certains ont des difficultés à se représenter des images mentales et donc n’arrivent pas à concevoir des phénomènes physiques de manière visuelle ou orale. Cela pose problème pour l’apprentissage, particulièrement en France, où les cours scolaires sont oraux et visuels. En médecine, cela pose notamment problème pour apprendre des planches d’anatomie : certains étudiants doivent trouver d’autres stratégies. Cette partie vise donc à questionner la manipulation en tant que stratégie complémentaire dans l’apprentissage.

André Tricot, professeur d’université en psychologie à l’École supérieure du professorat et de l’éducation Midi-Pyrénées, est critique face à la manipulation. Il indique que : “Dans la plupart des apprentissages, ce qui est important, c’est que les élèves réfléchissent, qu’ils raisonnent, qu’ils comprennent, qu’ils fassent des hypothèses, qu’ils mettent en relation leurs décisions, leurs actions et les effets de leurs actions, pas nécessairement qu’ils utilisent leurs mains ou leurs jambes ». Pour lui la manipulation serait une technique efficace seulement pour certains types d’activités. Pour lui, l’apprentissage scolaire ‘idéal’ serait que les élèves apprennent mieux quand ils découvrent par eux-mêmes, qu’il faut leurs inculquer des connaissances basées sur leurs intérêts, stimuler des travaux de groupes, réaliser de la pédagogie par projet afin de donner du sens aux apprentissages et inverser la classe : les apports notionnels doivent être assimilés chez eux tandis que les applications sont à réaliser en classe. « Le principal facteur critique réside dans les connaissances préalables des élèves. Avec les élèves les plus avancés dans l’apprentissage, les apprentissages par l’action sont généralement efficaces ; avec les s. L’apprentissage par l’action représente un coût cognitif supplémentaire : les élèves doivent mobiliser leur attention sur ce qu’il y a à faire et sur ce qu’il y a à apprendre... ». La manipulation n’est pas un outil d’apprentissage complet, c’est un moyen qui permet de soutenir leur apprentissage, il doit être complété avec d’autres méthodes. Pour lui, faire manipuler est surtout pertinent quand la connaissance à apprendre est un savoir-faire, notamment moteur. Ainsi, lorsque l’apprentissage à acquérir est purement théorique, la manipulation n’est pas adaptée, c’est le fait d’être actif cognitivement, de réfléchir, de se poser des questions, de faire des hypothèses qui l’est. Ce développement est questionnable. En effet, ne sont pas ces deux éléments complémentaires ? Même pour des connaissances théoriques, le simple fait de pouvoir visualiser, rendre concrets, tangibles ces savoirs par un outil manipulable, ne pourrait améliorer l’intégration de ces informations ?

























Raphaël Fargier réalise une thèse à l’Institut des sciences cognitives sur la facilitation croisée des apprentissages de mots et d’exécutions de gestes. Il développe que l’apprentissage d’un mot était davantage présent si elle était complétée par l’exécution d’un geste et que l’exécution d’un geste pouvait être accélérée quand le sujet prononçait le verbe correspondant. De plus, il énonce des preuves afin d’établir un lien entre des structures sensorielles et motrices dans le traitement du sens des mots. Cependant, le sens des mots fait appel à des réseaux cérébraux différents. Par exemple, les mots d’action sont représentés dans les réseaux langagiers et du cortex moteur, tandis que les mots de visions (formes, couleurs…) sont présents dans les réseaux langagiers et visuels. Ce développement n’est pas récent, en 1960, la méthode Borel-Maisonny d’apprentissage de la lecture, détermine qu’un dysphasique faisant le geste de la fonction d’un mot, arrive mieux à retrouver le nom du mot, il prend l’exemple de visser afin de retrouver le mot “tournevis”. Inversement, un dyspraxique organise mieux une tâche s’il énonce à haute voix les étapes à exécuter. Ainsi, ces démonstrations mettent en valeur le lien entre action, perception et langage. Son but était de transposer ces dispositifs auprès de jeunes handicapés mentaux afin de pouvoir leur permettre de développer des méthodes pédagogiques. Pour cela, il a réalisé une étude, sous la direction d’un psychiatre, avec des jeunes handicapés, de différents types, à l’IME Le Goupillon. Ces résidents ont été répartis au hasard dans 2 groupes pour faire tester diverses activités. Cette étude se révèle être non efficiente : au lieu de mettre
en avant une méthode d’apprentissage inclusive, elle révèle que chaque personne doit développer sa propre méthode d’apprentissage : la manipulation se révèle intéressante pour certaines personnes.
Cette étude me paraissait pertinente car elle me permet de comprendre que la création d’un dispositif de médiation doit être vu comme un outil d’aide aux cours et non de remplacement.

Ceci est une synthèse d'un cours sur les sciences cognitives, conduit par Alain Finkel et Valéri Perris-Delacroix ainsi que les travaux de André Tricot et de Raphaël Fargier.